Galaad est, nous le savons, le chevalier parfait qui va conduire la quête du Graal à son terme. Son arrivée dans la cour du roi Arthur et dans la communauté des chevaliers de la Table ronde est non moins parfaite. Il est beau, il est aimable, il est vaillant, il n’a aucun recoin sombre dans son histoire et il va prendre sa place autour de la Table, là où personne ne s’est jamais assis.
L’aphorisme de Sun Tzu me fait penser à un autre, taoïste, celui-là, selon lequel le grand boucher n’use jamais la lame de son couteau, car il la fait passer par le vide existant entre toutes les “choses” : pas d’usure car pas de frottement, pas de frottement et donc pas d’effort — mais quelle Connaissance !
Tu seras sans doute intéressé par le dernier livre de François Jullien, Ce point obscur d’où tout a basculé, qui parle justement de la différence entre la pensée occidentale qui divise et la pensée chinoise qui clive, au sens de chercher les interstices naturels de la matière et des choses.