À Tolède, un jeune aristocrate désargenté est prêt à tout pour se créer un destin et conquérir le pouvoir. Il entend parler d’un magicien à Venise, capable d’exploits extraordinaires…
À Tolède, un jeune aristocrate désargenté est prêt à tout pour se créer un destin et conquérir le pouvoir. Il entend parler d’un magicien à Venise, capable d’exploits extraordinaires…
Cette histoire me fait penser au fait que bien souvent dans la réussite, on oublie à qui et à quoi on la doit. Pour ne retenir que sa propre gloriole, s’en attribuer à soi seul le mérite.
Alors que rien n’arrive jamais qui ne soit lié à d’autres. Et que rien ne se fait sans collaboration.
Ne serait-ce qu’avec la nature, sans qui nous ne sommes rien.
Ça me semble très pertinent. Je crois d’ailleurs que ce “biais” a un nom: s’attribuer les mérites de nos réussites, rejeter sur autrui la responsabilité de nos échecs.
Ce qui me vient tout de suite c’est la nécessité de se rappeler qui nous a donné un conseil précieux, qui nous a ouvert son carnet d’adresses, qui a eu confiance en nous quand on avait désespérément besoin de soutien… La gratitude est importante et permet d’inscrire dans la durée notre place dans la société.
<3
Cette belle histoire m’évoque le (soi-disant) proverbe (supposé) chinois:
“quand le rêve entre dans la réalité les ennuis commencent…”
Mon “rêve” est-il MON rêve ?
Ou éventuellement le rêve de mes parents pour moi ? Celui de ma femme (mon homme) pour moi ? Ou encore celui du “marché” pour moi ? (cf fais cette formation mon garçon, il y a des débouchés dans ce métier… Achète tel objet, ta vie va s’éclairer subitement !)
Finalement le jeune aristocrate reçois deux cadeaux magnifiques: d’abord la griserie du voyage et de la quête, ensuite la possibilité de “tester” la pertinence de son rêve “sans frais” !
Pas mal ! Et peut-être la possibilité de se débarrasser de ce rêve encombrant et de passer à autre chose ? Par exemple, la vraie vie ?