Dans un pays est un arbre, un arbre immense à l’ombre protectrice duquel s’est bâti un village. L’arbre porte des fruits magnifiques mais nul n’ose les manger, car la tradition leur a enseigné que l’une des deux branches maîtresses de l’arbre est chargée de fruits empoisonnés…
Merci pour cette histoire.
Ce qui me vient c’est : peut-être qu’il est bon d’accepter notre part d’ombre afin de savoir où est notre lumière intérieure ?
Bien à vous.
Oui, en effet… Je crois même que ça va plus loin et que ne pas reconnaître notre part d’ombre nous amène à la catastrophe. La catastrophe, pour reprendre votre belle métaphore, c’est la nuit, la catastrophe, c’est la haine, c’est l’aveuglement, c’est la mort…
Les fruits de la deuxième branche sont-ils si dangereux? L’histoire ne le dit pas. N’est-ce pas la liberté de choisir qui effraie tant les villageois?
Ah Ah !! Oui en effet… Peut-être même qu’ils sont aussi comestibles que ceux de la bonne branche, voire meilleurs, on ne saura jamais…