Coureur de fond
Son entourage dit de Patrick qu’il est un fonceur. Lui, physique imposant, passionné de sport, trouve qu’il a mis du temps pour arriver là où il en est. Une activité intense : des engagements associatifs, un poste de directeur technique national de la fédération de la dance qui le fait voyager aux quatre coins du monde, et aussi le taekwondo. 5ème Dan, il a créé voici 20 ans un club à Nice qui propulse son lot de champions. Patrick peut assouvir là sa double passion, le sport donc, mais aussi transmettre. Transmettre le goût et la pratique de la discipline aux jeunes, et transmettre les rênes du club à la génération montante. Je suis assez fier des petites choses que je réalise, dit-il. Façon sans doute d’exprimer que la transmission se fait toujours à petits pas. Tout comme son parcours s’est construit sur le long terme, après de nombreuses expériences. Patrick a été maître-nageur très jeune, puis a exercé dans le fitness avant de faire de l’ingénierie de formation dans le domaine du sport. Beaucoup de sacrifices ont été nécessaires pour ce parcours pas toujours linéaire et réaliser toutes ces « petites choses ». Petites choses mais grande fierté vis-à-vis de son fils, docteur et entrepreneur. Au milieu de quoi, Patrick aspire au calme. Un calme dont il a besoin pour travailler. Le calme du coureur de fond, après des kilomètres parfois douloureux, petite foulée après petite foulée. Et du souffle qui lui permet d’envisager les kilomètres à venir, de nouveaux paysages, d’autres jalons à dépasser. La vie comme un marathon.
