La vie au bout des doigts

Sortir de sa zone de confort, tenter, explorer, imaginer, créer et prendre des risques, voilà le plaisir de Stéphane. Prendre des risques mesurés, ce qu’il ne craint nullement pas plus que de décider : il ne se souvient pas d’en avoir souffert. « J’aime les gens », dit Stéphane. Respecter ma parole, respecter les gens, les aider autant que possible, être à l’écoute est ce qui lui tient à cœur. Toutes choses conjuguées dans : aller à la rencontre et entreprendre. Dans l’institut Louis Bachelier où il travaille, dans ses projets entrepreneuriaux. Gratter, chercher, inventer, encore des mots pour dire la curiosité et certaines formes d’aventure ; des mots d’action qui disent l’homme toujours en mouvement, au moins intellectuellement, toujours prêt à découvrir autrui. Qui s’arrête pourtant, par gourmandise peut-être, parce que, dit-il, j’aime la bonne bouffe. Qui dit ce mot surprenant, « bonne bouffe », et se met à se montrer sensuel quand il évoque son amour pour les chats, cet animal élégant et indépendant qu’il aime à caresser – on songe à Baudelaire, aux chats puissants et doux, orgueil de la maison. Les chats et la bonne bouffe, les fromages par exemple, pour la variété des goûts, des textures. Le goût, l’odorat, la vue, mais aussi le toucher, sens auquel il est particulièrement sensible et auquel il a consacré une collection secrète. Une collection qui est mon luxe, dit-il, sans ostentation pourtant et même avec pudeur, des beaux stylos plume, pour le toucher, le bruit sur le papier, la sensation de la plume qui glisse, l’élégance de l’écriture. La vie au bout des doigts.

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