À la rencontre, voilà ce qui définit peut-être le mieux Annette ; à la rencontre des personnes, à la rencontre des pays, à la rencontre des univers. Un puissant moteur qui l’a fait changer plusieurs fois d’emploi, au début de sa carrière, parce que, dit-elle : « je ne me voyais pas finir ma vie dans cet endroit ». Un moteur qui se nourrit de liberté, une liberté qu’elle manifeste très tôt, en quittant jeune son Allemagne natale pour la France, « pays de liberté », dit-elle – tiens, tiens ! – où elle s’engage corps et âme. Le militantisme à gauche et syndical pour l’âme, le travail à l’usine pour le corps. Elle aura tôt fait d’épuiser cet univers-là, tant il lui faut alors du mouvement. Les études reprises, ce sera donc vers le journalisme qu’elle s’oriente. Beaucoup de voyages, de rencontres encore, au service de différentes publications. La naissance de sa fille invite Annette à plus de sédentarité. Elle travaille un temps dans la communication d’entreprise, en profite pour passer un DEA de sociologie. En 2004, la rencontre se fait intime avec le coaching auquel elle se forme chez Mozaik. Dans ce métier, « je fais du bien à quelques gens », dit-elle avec une modestie chevillée au corps. Et maintenant ? Maintenant, coacher des équipes, accompagner des entreprises qui misent sur la confiance plutôt que sur le contrôle, apprendre encore, questionner soi-même et les autres, rire autant que possible, écrire un livre, qui sont autant de manières de rencontre ; une rencontre réinventée, libre, en mouvement.

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