Tous les chemins mènent à la fonction de DRH

Je suis humaniste et utopiste, dit Dorothée. Humaniste, parce que, depuis l’adolescence, je suis curieuse de l’autre. Elle ajoute qu’elle aurait aimé faire des études de psychologie, mais que les circonstances en ont décidé autrement. Curieuse de l’autre et de comment il fonctionne ; curieuse aussi de ses failles, de ses blessures. Manière peut-être de ne pas rester centrée sur son propre fardeau, tout ce qu’il y a dans le sac à dos, dit-elle. Utopiste parce que Dorothée défend l’idée que l’entreprise est un endroit où chacun peut grandir, s’épanouir, trouver sa place, et pas un endroit qui maltraite et rend malade. J’aime défendre cette idée dans mon métier, dit-elle.

Son engagement peut être illustré par l’épisode que Dorothée me raconte. Dans l’un de ses postes de DRH, une jeune responsable de département lui téléphone pour lui demander de « sortir » une collaboratrice. Dorothée temporise et demande à en savoir plus. Elle est doublement choquée : d’abord de la demande, comme si un DRH suffisait à vous « débarrasser » d’une personne ; ensuite de cette façon d’aborder un problème de management. Grâce au questionnement, Dorothée comprend que la collaboratrice n’a pas rempli des objectifs qui ne lui ont pas été assignés – parce qu’allant de soi, dit la responsable – pas plus qu’elle n’a eu droit à une explication sur ses manquements. Commence un travail patient, et de pédagogie auprès de cette responsable qui manquait d’expérience managériale, et de construction d’un parcours pour la collaboratrice. Un an après, la première demandait pour la seconde une promotion. Je me suis senti vraiment à ma place, dit Dorothée ; dans ce métier que j’aime et dont je suis sûr que j’aurais fini par l’embrasser – même si j’avais fait des études de psychologie. D’ailleurs, Dorothée commence une formation très prochainement dans ce domaine. Une façon de voyager pour arriver au métier qu’elle aime, comme elle aime voyager dans le monde – au moins un long courrier par an, dit-elle – pour élargir ses horizons, découvrir d’autres saveurs et retrouver ses terroirs, sa Provence natale ou ces quelques arpents de vigne en Bourgogne, qu’elle a acheté par goût de la vie.

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Voir aussi le précédent portrait de Dorothée

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