Enseignement africain

« Sillonner l’Afrique, ça a changé beaucoup de choses dans ma vie. » Avançons l’hypothèse qu’il y a dans ce changement un mouvement du monde des idées et des concepts vers l’action au contact des réalités du monde. Depuis l’École polytechnique, en passant par des grands groupes comme Areva, vers un projet de création d’entreprise, où l’Afrique pourrait d’ailleurs avoir un rôle à jouer. Bien qu’il soit natif du Maroc, c’est tout récemment que Tarik a eu l’occasion de mieux connaître tout le continent africain, au services de projets de développement qu’il a initiés pour son dernier employeur, le groupe OCP qui exploite les mines de phosphate au Maroc. Il a découvert l’action concrète et sa supériorité pratique sur les discussions des salles de réunion. Une action servie par une soif d’apprentissage et un goût amateur pour les choses. Amateur au double de sens de celui qui aime et qui ne se croit jamais maître accompli. Art de l’amateur qu’il pratique dans son activité professionnelle, mais aussi dans ses loisirs et qui l’a conduit, entre autres, à pratiquer le jonglage, à apprendre des langues étrangères, à se mettre à la peinture et à la copie de grandes œuvres. « Le Combat de Carnaval et Carême » de Brueghel est le dernier défi auquel il se confronte, sur l’invitation de son épouse. Où il éprouve son goût du détail, l’accueil de sa propre imperfection et, peut-être, dans le fourmillement des personnages, le reflet de la richesse de sa personnalité.

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